Pas de cliché, mais bien inspecteur : Ousama assure la sécurité des voyageurs et des voies ferrées

« Certaines personnes ne s’attendent pas à ce que je sois inspecteur. Mais c’est bien le cas. Je travaille à la police depuis 10 ans, dont 2 au sein de la Police des Chemins de Fer. Cela a toujours été mon rêve et je n’ai encore jamais regretté ce choix », explique Ousama. 

Zone de travail énorme et beaucoup de variété 

Il y a deux ans, Ousama est passé de la Police Locale à la Police Fédérale, au sein de la Police des Chemins de Fer. « On exerce une mission de contrôle sur les quais et dans les trains, mais on intervient aussi en cas de vol de câbles ou d’accident sur les voies ferrées. Des petits incidents à la criminalité organisée : on ne sait pas de quoi sera faite notre journée. »

Contact rapide avec les citoyens 

Est-ce qu’Ousama est parfois victime de préjugés ? « C’est inévitable. On est en contact avec tellement de types de personnes et cela crée parfois des tensions. Je remarque toutefois que mon parcours peut parfois m’aider. J’établis plus facilement un contact avec des personnes dans la rue et c’est essentiel. Je trouve qu’il est indispensable de montrer que la police n’est pas toujours répressive.  Nous sommes avant tout des personnes qui venons en aide aux autres.  » 

Travail spécialisé 

En attendant les résultats de ses tests d’entrée pour la police, Ousama a commencé une formation d’infirmier. Aider les gens était à nouveau sa priorité. Mais après avoir réussi les épreuves de sélection, il a choisi d’interrompre cette formation pour débuter celle d’inspecteur de police. « Lorsque je suis passé à la Police des Chemins de Fer, j’ai suivi la formation spécialisée de sécurité des chemins de fer à l’école de police », explique Ousama. « Tu n’as jamais fini d’apprendre à la police. Il y a toujours de nouvelles opportunités pour élargir tes connaissances et ton travail. »