Pas de cliché, mais bien inspectrice: Ines protège le port de la criminalité

« On ne me croit pas toujours quand je dis que je suis inspectrice. Ils pensent que c’est un travail pour les hommes. J’en rigole, car une femme peut évidemment tout à fait devenir inspectrice. » Ines a réalisé son rêve d’enfance et travaille en tant qu’inspectrice à la Police de la Navigation au port d’Anvers.

Calmer les esprits

Pour être honnête, cela reste un monde d’hommes, mais ce n’est pas ce qui va arrêter Ines. « Je le vois même comme un avantage d’être une femme et pas un homme, car les suspects réagissent souvent de manière moins agressive avec moi. Je semble plus douce et je parviens à calmer les esprits plus facilement. » 

Mélange de travail stimulant 

La Police de la Navigation assure la sécurité du port jour et nuit. La lutte contre la criminalité liée à la drogue fait partie intégrante de ses missions : « Si quelque chose de suspect est signalé, on va sur le quai, dans un combi ou à pied. On cherche alors des personnes, du matériel qui aurait été jeté ou des trous dans la clôture. Dans ce genre de moments, l’adrénaline est au maximum et tu ne veux qu’une seule chose : attraper les suspects. »  

« Ce type d’intervention a principalement lieu la nuit. Pendant la journée, il s’agit plutôt d’incidents comme des infractions de stationnement, des accidents de circulation ou des accidents de travail. Cela fait aussi partie du quotidien dans le port. » 

Toujours un job de rêve, mais pas toujours facile 

« Quand j’étais enfant, je regardais des séries policières et je trouvais ça tellement cool que je voulais faire la même chose. Cette envie a toujours été en moi. Je suis contente d’avoir réalisé mon rêve d’enfant, même si ce n’est pas facile tous les jours. On travaille par shifts de 12 heures, en alternant entre le jour et la nuit. Cela peut être fatigant, et je dois parfois jongler avec ma vie privée. Mais pour un métier aussi spécial, ça en vaut largement la peine. »